Husson Dominique

 

Je vous présente le portrait d’un ami peintre qui se nomme Hervé Burret et qui habite à Saint Jorioz en Haute-Savoie.

Il a été l’élève de Sarkis à l’école d’art de Strasbourg.

Il vit par et pour la peinture ce qui est chose très difficile car on est confronté à l’incertain et aux doutes constamment.

Il a une grande passion pour la randonnée pédestre qu’il pratique assidûment sur les sommets qui abondent près de chez lui.

Je le connais depuis quelques années, l’ayant rencontré lors d’une exposition collective à Lyon, où nous étions participants.

J’essaie depuis un certain nombre d’années de me confronter aux différents sujets classiques de la peinture: le paysage, les bords de mer, les intérieurs, les personnages…; ce sont des tentatives avec un coté exploratoire de capter ce qui m’entoure. Je n’ai jamais fait de césure entre les différentes époques depuis la peinture pariétale, certaines œuvres me touchent beaucoup et ce dans des thématiques variées. Je suis plus attiré par certains peintres que par des mouvements artistiques précis et je ne suis pas un artiste sériel.

Au début je me suis rendu compte que j’avais utilisé la peinture comme catharsis et au fil du temps ce phénomène s’est dissipé peut-être en m’enracinant dans la pratique même de la peinture, jouant une sorte de terreau de vie et peu à peu je suis venu naturellement à la pratique du sujet qui par ses contraintes me permet paradoxalement de mieux m’exprimer.

Commencer une toile est une sorte de combat très âpre, un tête à tête sans concession et n’ayant pas fait d’école de peinture je suis obligé d’inventer, de retrouver des techniques, de comprendre et de faire une sorte de vide en moi car je ne reproduis pas inlassablement la même toile, étant toujours en mouvement et ce depuis le début, ce qui m’a permis d’avancer.

Je ne sais si c’est la peinture qui a largement contribué à la personne que je suis maintenant ou bien si j’ai plié la peinture à mon évolution de vie.

J’essaie d’être au plus juste avec mes sensations.

Comme certains grands aînés je considère le portrait comme le firmament de l’art.

En réalisant le portrait d’Hervé Burret mes seules intentions étaient de le représenter tel que je le perçois, avec la lumière qu’il dégage, son relief de vie, ses doutes, son mystère.

                                                                                                           Dominique HUSSON

Portrait du peintre Hervé Burret, 2025