Je pratique la sculpture depuis une vingtaine d’année. La terre est ma « matière première » . J’ai eu ensuite la chance de découvrir l’univers du bronze, sa force, sa densité. A ces matériaux de prédilection s’est ajouté le fil pour dessiner dans l’espace et ainsi poursuivre mon travail sur le volume en recherchant le minimum de lignes nécessaires à la compréhension de la forme. Habituellement, ces 3 univers (terre/cire/fil) se complètent pour expérimenter des thèmes qui me sont chers :
– la représentation du corps en empruntant au règne animal quelques caractéristiques pour mieux exprimer un sentiment une émotion,
– « l’humanité », en ayant parfois recours à « l’exagération ». A moins qu’au contraire, il s’agisse d’être au plus juste de la réalité pour mieux exprimer le vivant,
– la légèreté pour, à l’image de l’oiseau, prendre son envol,
– l’équilibre et le déséquilibre… pour savoir « jusqu’où ça tient », métaphore du travail de l’artiste, véritable équilibriste qui s’aventure sur le fil de sa création
J’anime l’association La Table des matières, cadre d’expression d’un atelier artistique autour du travail du volume.
http://www.latabledesmatieres.frContact : 06 10 30 97 89
m-th.ballet@wanadoo.fr
Œuvres présentées à Arts Poncin 2016
Je participe pour la 3e fois au salon des arts de Poncin. Chaque thème est une nouvelle aventure de création. « Différences » m’a inspiré les réalisations suivantes :
Variations poétiques
Sur la plage de Berck, un cerf-volant se meut au gré des caprices du vent ayant en toile de fond un ciel uniformément bleu. De son corps unique, tel un danseur qui se contorsionne, il se donne en spectacle pour démultiplier, par le mouvement, les capacités infinies de sa représentation dans l’espace et le temps.
Combinant toutes les formes à partir de sa matière singulière, il improvise une chorégraphie légère et poétique. A l’image de ce cerf-volant, ne sommes-nous pas à la fois « un » et « multiples » ?
Installation sous forme de mobile d’une multitude de photographies de cerf-volantsPartir
Depuis la nuit des temps, l’homme marche. Un pas devant l’autre, toujours plus loin pour conquérir la terre, trouver un meilleur abri, un hypothétique eldorado ou pour fuir le danger. Longtemps la vie nomade a sans doute été la norme… Aujourd’hui, la conformité est plutôt du côté de l’homme « établi ». Ce sont désormais les déplacements massifs de population qui apparaissent « hors du commun ». Tout exode, tout cortège d’hommes mû par la nécessité renvoie à des bouleversements, des catastrophes. La modernité n’y change rien. L’homme n’est jamais assuré que son abri est définitif…
Pourtant, comme le dit Alberto Eiguer (L’inconscient de la maison, 2004) «Il faut à l’homme sans abri, un noyau qui l’empêche de se disloquer… Un habitat intérieur, une force qui le contienne, un bagage pour garder son identité« … De quels souvenirs, de quels objets, se charge celui qui part ? Quel habitat « intérieur » le tient debout pour prendre le risque de se mettre en marche ?
sa participation en 2014:
https://artsponcin.wordpress.com/artistes-ressources-et-liens/marie-therese-ballet/
et en 2015:
https://artsponcin.wordpress.com/artistes-en-2015-ressources-et-liens/ballet-marie-therese/