Claus Elisabeth

Site web:

https://sites.google.com/site/elisabethclaus/

1952 -naissance à Bourg St Maurice

vit et travaille dans le Rhône

formation : école du Paysage de Versailles

école normale de Lyon

Travaillant essentiellement le volume et les installations, Elisabeth Claus pratique aussi le travail sur papier,  gravure et peinture.

Elle participe à des biennales et des festivals et présente des expositions personnelles. Elle participe depuis 2013 à l’organisation de la manifestation: Communays’ART, avec l’association culturelle  l’Etincelle de Communay.

Elle travaille avec des matériaux très divers :  tiges métalliques, cordes à piano,  bois, pierres,  voile métallique, tissu, plâtre, ciment, polystyrène … Quels que soient les matériaux utilisés, elle parle de la nature, de l’humain, ou de la fonction symbolique d’un objet.

Aussi bien en intérieur (chapelles, lieux de caractère) qu’en extérieur (parcs, sentiers nature), elle travaille toujours en fonction du lieu choisi. Elle investit l’espace avec des installations qui se déploient, habitent le lieu , jouant sur le graphisme et la lumière..

Description du projet

Le poids des mots :

Il s’agit d’une grande structure, inspirée de la balance romaine, portant trois grands faisceaux de tiges ; à leurs extremités, d’un côté,  pendent des petits poids anciens, et de l’autre côté,  des grandes plumes  qui tentent de toucher le sol pour inscrire l’ineffable, voire l’indicible, dans un parterre de sable.

Tout est une question d’équilibre , de mesure et de légèreté. Chacun y mettra les mots qu’il porte en lui ; mots de joie, d’inquiétude ou de tristesse.

Le cairn aux ricochets :

Petite sculpture à base de pierres ; quelques tiges en jaillissent et projettent des petites pierres blanches en indiquant leur  trajectoire.

Les cairns balisent nos  chemins de montagne ; ils sont porteurs de messages d’encouragements, l’assurance que l’on peut poursuivre le chemin. Arrivé à un lac, qui résiste au plaisir de tenter quelque ricochets, de laisser une trace éphémère à la surface de l’eau…

Par ces réalisations, je voudrais parler du langage des traces qu’on laisse, consciemment ou non, par nos gestes, qui peuvent aller, ou non, jusqu’à l’écriture.